Europe fédérale ou Europe des nations? Sans doute une Europe où "l'Union politique européenne" serait le produit de "processus successifs et progressifs", l'Europe des nations (réaliste) précédant, pour le laps de temps nécessaire, une Europe fédérale et CITOYENNE (idéale donc utopiste), élue démocratiquement au suffrage universel, "consensuelle, et définitive"!
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samedi 22 décembre 2012
samedi 8 décembre 2012
samedi 10 novembre 2012
Vers une dissolution de la zone Euro ?
"Et il faut rappeler que la seule manière de rétablir d’un coup et
durablement la compétitivité de l’économie française, tant par rapport à
l’Allemagne à l’intérieur de la zone Euro que par rapport à nos
concurrents hors zone Euro passe par une dévaluation d’un montant de 20%
à 30% et que cette dévaluation implique la dissolution de la zone Euro.
Jamais le lien entre l’Euro et le chômage n’aura été aussi évident
qu’aujourd’hui." Jacques Sapir
http://russeurope.hypotheses.org/432
http://russeurope.hypotheses.org/432
samedi 13 octobre 2012
jeudi 11 octobre 2012
dimanche 7 octobre 2012
Le TSCG renégocié !
Pourquoi faire difficile quand on peut faire simple ! La parisienne libérée nous propose sa solution : un traité clair, précis et concis ...... on ne peut qu'y adhérer !
http://www.mediapart.fr/journal/france/041012/la-parisienne-liberee-jai-renegocie-le-traite
lundi 1 octobre 2012
Construction européenne (Julien1 octobre 2012)
"C'est la GAUCHE qui a été à l'origine des dérives fédéralistes et supranationales de la construction européenne.......
Rappelons quelques FAITS si vous le voulez bien :
- 14 Juin 1985: Accords de Schengen, signés pour l’État français par le gouvernement Fabius, sous la houlette d'un autre éminent socialiste, Jacques Delors (père de Martine Aubry),
- 17 Février 1986: Acte unique européen, signé pour l’État français par le gouvernement Fabius,
- 10 Décembre 1991: Sommet de Maastricht, préfigurant le Traité établissement l'union européenne sous sa forme actuelle ainsi que la future Union monétaire, négocié par François Mitterrand (Président) et Edith Cresson (Premier Ministre),
- 20 Septembre 1992: le Traité de Maastricht est ratifié par référendum (le OUI l'emporte avec 51,04% des voix), la France ayant alors comme Premier Ministre Pierre Bérégovoy,
- 2 Octobre 1997: Traité d'Amsterdarm, renforçant le pouvoir du parlement européen au préjudice des parlements nationaux, paraphé pour l’État français par le gouvernement Jospin alors nouveau Premier Ministre,
- 1 Juin 1998, Création de la Banque Centrale Européenne sous le gouvernement Jospin,
- 1 Janvier 1999, Création de la zone euro sous l'égide (pour la France) du gouvernement Jospin,
- 23 Mars 2000, Conseil de Lisbonne, paraphé pour l'Etat français par Lionel Jospin, comportant au sein du gouvernement d'alors un certain... Jean-Luc Mélenchon, Ministre délégué à l'Enseignement Professionnel, ainsi que J.C. Gayssot, Ministre communiste des transport. Celui-ci prévoit et impose à terme l'ouverture progressive des marchés du Transport ferroviaire, de la Poste, des Secteurs énergétiques, des Télécommunications etc..., dont l'objectif stratégique pour 2010, je cite, était de (attention on ne se bidonne pas) « devenir l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale. »
Je mets au défi quiconque de démontrer que ce document et les informations afférentes sont inexactes ou approximatives, et qui, rétrospectivement, peuvent être assimilés à une véritable trahison des classes populaires et salariées (le "prolétariat" en terme marxiste) ; oui, celles-la même que l'on prétend aujourd'hui faussement défendre !
"17. Le Conseil européen (Les chefs de gouvernements, dont Jospin. NDLR) demande donc à la Commission, au Conseil et aux États membres, eu égard à leurs compétences respectives :
- de définir d'ici à la fin de 2000 une stratégie pour l'élimination des entraves aux services ;
- d'accélérer la libéralisation dans des secteurs tels que le gaz, l'électricité, les services postaux et les transports. (...)
(...)
- de poursuivre leurs efforts visant à favoriser la concurrence et à réduire le niveau général des aides d'État, (...)"
http://ue.eu.int/ueDocs/cms_Data/docs/pressData/fr/ec/00100-r1.f0.htm
Rappelons quelques FAITS si vous le voulez bien :
- 14 Juin 1985: Accords de Schengen, signés pour l’État français par le gouvernement Fabius, sous la houlette d'un autre éminent socialiste, Jacques Delors (père de Martine Aubry),
- 17 Février 1986: Acte unique européen, signé pour l’État français par le gouvernement Fabius,
- 10 Décembre 1991: Sommet de Maastricht, préfigurant le Traité établissement l'union européenne sous sa forme actuelle ainsi que la future Union monétaire, négocié par François Mitterrand (Président) et Edith Cresson (Premier Ministre),
- 20 Septembre 1992: le Traité de Maastricht est ratifié par référendum (le OUI l'emporte avec 51,04% des voix), la France ayant alors comme Premier Ministre Pierre Bérégovoy,
- 2 Octobre 1997: Traité d'Amsterdarm, renforçant le pouvoir du parlement européen au préjudice des parlements nationaux, paraphé pour l’État français par le gouvernement Jospin alors nouveau Premier Ministre,
- 1 Juin 1998, Création de la Banque Centrale Européenne sous le gouvernement Jospin,
- 1 Janvier 1999, Création de la zone euro sous l'égide (pour la France) du gouvernement Jospin,
- 23 Mars 2000, Conseil de Lisbonne, paraphé pour l'Etat français par Lionel Jospin, comportant au sein du gouvernement d'alors un certain... Jean-Luc Mélenchon, Ministre délégué à l'Enseignement Professionnel, ainsi que J.C. Gayssot, Ministre communiste des transport. Celui-ci prévoit et impose à terme l'ouverture progressive des marchés du Transport ferroviaire, de la Poste, des Secteurs énergétiques, des Télécommunications etc..., dont l'objectif stratégique pour 2010, je cite, était de (attention on ne se bidonne pas) « devenir l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale. »
Je mets au défi quiconque de démontrer que ce document et les informations afférentes sont inexactes ou approximatives, et qui, rétrospectivement, peuvent être assimilés à une véritable trahison des classes populaires et salariées (le "prolétariat" en terme marxiste) ; oui, celles-la même que l'on prétend aujourd'hui faussement défendre !
"17. Le Conseil européen (Les chefs de gouvernements, dont Jospin. NDLR) demande donc à la Commission, au Conseil et aux États membres, eu égard à leurs compétences respectives :
- de définir d'ici à la fin de 2000 une stratégie pour l'élimination des entraves aux services ;
- d'accélérer la libéralisation dans des secteurs tels que le gaz, l'électricité, les services postaux et les transports. (...)
(...)
- de poursuivre leurs efforts visant à favoriser la concurrence et à réduire le niveau général des aides d'État, (...)"
http://ue.eu.int/ueDocs/cms_Data/docs/pressData/fr/ec/00100-r1.f0.htm
lundi 24 septembre 2012
lundi 17 septembre 2012
vendredi 14 septembre 2012
lundi 10 septembre 2012
L'avenir de l'Euro passe par une relance politique de l'Europe
Le Monde.fr | • Mis à jour le
Par Jean-Michel Naulot, membre du collège de l'AMF
Voici très exactement 20 ans, le 20 septembre 1992, le
traité de Maastricht était adopté par référendum à l'issue d'une
campagne qui, quel que soit le camp où l'on s'était placé, avait fait
honneur à l'idée européenne tant le débat avait été dense, dans tout le
pays, et les arguments utilisés par les uns et les autres de qualité. Ce
référendum ne décidait pas de la monnaie unique mais il constituait un
grand pas dans cette direction. Promis lors de la campagne
présidentielle de 1995, le référendum sur la monnaie unique n'eut jamais
lieu. La monnaie unique fut instaurée aux forceps.
Nous avons été nombreux à l'époque à démontrer que la monnaie unique ne pouvait être que le terme d'un long processus de convergence préalable des économies et des systèmes sociaux, un "couronnement" comme l'avait dit Philippe Seguin. Nous avions attiré l'attention sur les conséquences d'une monnaie unique mal préparée qui rendrait inévitable des déplacements de population et nécessiterait de très importantes subventions des pays d'Europe du Nord vers ceux d'Europe du Sud. Le cœur des belles âmes nous répondit que la monnaie unique c'était bon pour l'Europe ! Comme d'autres affirmèrent autrefois, à la fin des années vingt, que le désarmement c'était bon pour la paix...
Après une période de douce euphorie, au début des années 2000, période comparable à ces phases d'éthylisme évoquées par Jacques Rueff, lorsqu'il dénonçait la tentation du recours à l'inflation, l'atterrissage a été brutal. Avoir une politique monétaire unique pour des pays aux structures si différentes, dans absolument tous les domaines - rôle de l'Etat, fiscalité, industrie, système social, démographie, traditions culturelles (discipline germanique versus tradition révolutionnaire française) - était une mission véritablement impossible. Bulles spéculatives, divergences considérables de compétitivité, chômage de masse dans de nombreux pays, émigration vers des cieux plus cléments, évasion des capitaux, les maux que l'on pouvait redouter sont arrivés, beaucoup plus vite que prévu. Et début 2010 la spéculation, toujours à la recherche du maillon faible dans le système financier international, s'est emparée de l'affaire.
Avec la vision prémonitoire qui était la sienne, Philippe Seguin avait appelé dès janvier 1996, dans son discours d'Aix-la-Chapelle, à une relance politique de l'Europe pour "sauver" la monnaie unique. Déjà ! Alors que l'euro n'existait pas encore ! Aujourd'hui, maintenant que la crise de l'euro est là, il faut encore tout faire pour la sauver. Que l'on croit encore à la monnaie unique ou que l'on n'y croit plus. Chaque mois qui passe, chaque mois qui est gagné sur la crise, est en effet un mois utile. L'exposition au risque souverain des banques diminue avec la renationalisation des dettes, la détention de dette publique par les non-résidents se réduit dans les pays en difficulté, les entreprises anticipent dans leur gestion toutes les situations. On peut ajouter qu'un pays comme la France a la chance d'avoir une dette entièrement libellée en euro, c'est-à-dire en monnaie domestique.
Le sauvetage de la monnaie unique dépend en réalité de deux curseurs : le curseur de la convergence, celle des politiques économiques et sociales, et le curseur de la solidarité. L'Europe a le choix entre beaucoup de convergence et un peu de solidarité, ou bien peu de convergence et beaucoup de solidarité. Mais les deux sont nécessaires. Or, comme la convergence est un exercice devenu très difficile en raison d'une croissance potentielle faible du fait du surendettement de l'économie mondiale, notamment américaine (la dette globale, publique et privée, représente trois fois le PIB !), il faudra à l'Europe beaucoup de solidarité, voire une solidarité illimitée, pour avoir une chance de sauver la monnaie unique. Une solidarité entre l'Allemagne et l'Espagne équivalente à celle qui existe entre l'Etat de New-York et celui de Californie...
Naturellement, celle-ci n'est pas évidente, c'est le moins que l'on puisse dire. Dans les difficultés, la monnaie unique peut avoir pour effet d'attiser les divisions de l'Europe au lieu de les réduire. La montée des populismes depuis quelques années en est un signe. De plus, les contraintes institutionnelles sont nombreuses, notamment pour la BCE qui est la seule banque centrale dans le monde à ne pas bénéficier du statut de prêteur en dernier ressort. Comme l'a très bien montré Joseph Stiglitz, en prenant appui sur les exemples récents de l'Asie et de l'Amérique du sud, une zone monétaire n'est jamais irréversible. Si les gouvernements veulent garder la main face à la spéculation, ils doivent ainsi réfléchir à tous les scénarios, à la manière la plus efficace de gérer à terme le risque systémique. La nécessité d'agir de manière parfaitement coordonnée en cas de suspension de la monnaie unique, évoquée récemment par Jacques Sapir, est un élément très important. Si l'euro disparaît simultanément dans tous les pays de la zone euro, les créanciers se retrouveront dans une situation équivalente à celle des créanciers des Etats-Unis lorsque le président Nixon décida en 1972, un certain 15 août, sans la moindre concertation, de supprimer la convertibilité du dollar en or. L'Allemagne et la France avaient l'habitude de recevoir de l'or pour le règlement des déficits américains ; à compter de cette date, ils reçurent du dollar...
Quelques jours avant le référendum sur le traité, dans ces mêmes colonnes, nous avions dénoncé son orientation beaucoup trop monétariste, pleine de dangers pour l'avenir. Sur 253 pages, le mot chômage n'était jamais cité, le mot emploi ne l'était qu'à deux reprises, les statuts de la future Banque Centrale Européenne ne mentionnaient aucunement l'emploi dans les objectifs de la politique monétaire, à la différence de ce qui existe aux Etats-Unis. 20 ans après, les chiffres de l'emploi au sein de l'Union sont accablants : 25% de taux de chômage en Espagne, 3 millions de chômeurs en France, 18 millions dans l'ensemble de la zone euro. Des chiffres socialement et politiquement explosifs, économiquement catastrophiques car destructeurs de confiance. Dans ce contexte, le pacte de croissance adopté en juin dernier sera un test important de la volonté européenne. Nous saurons très vite s'il est avant tout une habileté politique ou s'il permet de mettre en œuvre, dans des délais précis, des projets fortement créateurs d'emplois. Le sauvetage de l'euro est aussi à ce prix.
Nous avons été nombreux à l'époque à démontrer que la monnaie unique ne pouvait être que le terme d'un long processus de convergence préalable des économies et des systèmes sociaux, un "couronnement" comme l'avait dit Philippe Seguin. Nous avions attiré l'attention sur les conséquences d'une monnaie unique mal préparée qui rendrait inévitable des déplacements de population et nécessiterait de très importantes subventions des pays d'Europe du Nord vers ceux d'Europe du Sud. Le cœur des belles âmes nous répondit que la monnaie unique c'était bon pour l'Europe ! Comme d'autres affirmèrent autrefois, à la fin des années vingt, que le désarmement c'était bon pour la paix...
Après une période de douce euphorie, au début des années 2000, période comparable à ces phases d'éthylisme évoquées par Jacques Rueff, lorsqu'il dénonçait la tentation du recours à l'inflation, l'atterrissage a été brutal. Avoir une politique monétaire unique pour des pays aux structures si différentes, dans absolument tous les domaines - rôle de l'Etat, fiscalité, industrie, système social, démographie, traditions culturelles (discipline germanique versus tradition révolutionnaire française) - était une mission véritablement impossible. Bulles spéculatives, divergences considérables de compétitivité, chômage de masse dans de nombreux pays, émigration vers des cieux plus cléments, évasion des capitaux, les maux que l'on pouvait redouter sont arrivés, beaucoup plus vite que prévu. Et début 2010 la spéculation, toujours à la recherche du maillon faible dans le système financier international, s'est emparée de l'affaire.
Avec la vision prémonitoire qui était la sienne, Philippe Seguin avait appelé dès janvier 1996, dans son discours d'Aix-la-Chapelle, à une relance politique de l'Europe pour "sauver" la monnaie unique. Déjà ! Alors que l'euro n'existait pas encore ! Aujourd'hui, maintenant que la crise de l'euro est là, il faut encore tout faire pour la sauver. Que l'on croit encore à la monnaie unique ou que l'on n'y croit plus. Chaque mois qui passe, chaque mois qui est gagné sur la crise, est en effet un mois utile. L'exposition au risque souverain des banques diminue avec la renationalisation des dettes, la détention de dette publique par les non-résidents se réduit dans les pays en difficulté, les entreprises anticipent dans leur gestion toutes les situations. On peut ajouter qu'un pays comme la France a la chance d'avoir une dette entièrement libellée en euro, c'est-à-dire en monnaie domestique.
Le sauvetage de la monnaie unique dépend en réalité de deux curseurs : le curseur de la convergence, celle des politiques économiques et sociales, et le curseur de la solidarité. L'Europe a le choix entre beaucoup de convergence et un peu de solidarité, ou bien peu de convergence et beaucoup de solidarité. Mais les deux sont nécessaires. Or, comme la convergence est un exercice devenu très difficile en raison d'une croissance potentielle faible du fait du surendettement de l'économie mondiale, notamment américaine (la dette globale, publique et privée, représente trois fois le PIB !), il faudra à l'Europe beaucoup de solidarité, voire une solidarité illimitée, pour avoir une chance de sauver la monnaie unique. Une solidarité entre l'Allemagne et l'Espagne équivalente à celle qui existe entre l'Etat de New-York et celui de Californie...
Naturellement, celle-ci n'est pas évidente, c'est le moins que l'on puisse dire. Dans les difficultés, la monnaie unique peut avoir pour effet d'attiser les divisions de l'Europe au lieu de les réduire. La montée des populismes depuis quelques années en est un signe. De plus, les contraintes institutionnelles sont nombreuses, notamment pour la BCE qui est la seule banque centrale dans le monde à ne pas bénéficier du statut de prêteur en dernier ressort. Comme l'a très bien montré Joseph Stiglitz, en prenant appui sur les exemples récents de l'Asie et de l'Amérique du sud, une zone monétaire n'est jamais irréversible. Si les gouvernements veulent garder la main face à la spéculation, ils doivent ainsi réfléchir à tous les scénarios, à la manière la plus efficace de gérer à terme le risque systémique. La nécessité d'agir de manière parfaitement coordonnée en cas de suspension de la monnaie unique, évoquée récemment par Jacques Sapir, est un élément très important. Si l'euro disparaît simultanément dans tous les pays de la zone euro, les créanciers se retrouveront dans une situation équivalente à celle des créanciers des Etats-Unis lorsque le président Nixon décida en 1972, un certain 15 août, sans la moindre concertation, de supprimer la convertibilité du dollar en or. L'Allemagne et la France avaient l'habitude de recevoir de l'or pour le règlement des déficits américains ; à compter de cette date, ils reçurent du dollar...
Quelques jours avant le référendum sur le traité, dans ces mêmes colonnes, nous avions dénoncé son orientation beaucoup trop monétariste, pleine de dangers pour l'avenir. Sur 253 pages, le mot chômage n'était jamais cité, le mot emploi ne l'était qu'à deux reprises, les statuts de la future Banque Centrale Européenne ne mentionnaient aucunement l'emploi dans les objectifs de la politique monétaire, à la différence de ce qui existe aux Etats-Unis. 20 ans après, les chiffres de l'emploi au sein de l'Union sont accablants : 25% de taux de chômage en Espagne, 3 millions de chômeurs en France, 18 millions dans l'ensemble de la zone euro. Des chiffres socialement et politiquement explosifs, économiquement catastrophiques car destructeurs de confiance. Dans ce contexte, le pacte de croissance adopté en juin dernier sera un test important de la volonté européenne. Nous saurons très vite s'il est avant tout une habileté politique ou s'il permet de mettre en œuvre, dans des délais précis, des projets fortement créateurs d'emplois. Le sauvetage de l'euro est aussi à ce prix.
Jean-Michel Naulot, membre du collège de l'AMF
Rêvons !
09/09/2012, 23:22
par MARIE CAROLINE PORTEU
Rêvons ensembles ..Supposons que touchés par une inspiration "divine" ... et dans un gigantesque élan de solidarité Européenne, François Hollande et l'Union Européenne décident de monétiser la dette des Etats directement .. en commençant par rembourser celle qui est due aux banques privées par anticipation et par étapes progressives .
Pour éviter l'inflation et la baisse de l'euro qu'une décision de ce type ne manquerait pas d'entrainer, elle pourrait même dans un grand moment de lucidité , encadrer la création monétaire effectuée par les banques privées , en particulier celle qu'elles pratiquent à travers les dérivés et la spéculation . Ce serait une "stérilisation un peu différente de celle proposée par Monsieur Draghi, mais plus proche de la "stérilisation chinoise" . Donc par ce biais , la BCE neutraliserait l'effet inflationniste qu'une telle monétisation pourrait entraîner ; elle en profiterait bien sûr pour décréter au même moment la séparation des activités bancaires , séparation que les banques pourraient tout à fait assumer du fait de cet afflux de liquidités .
Les banques n'y seraient pas pour autant perdantes et ce qu'elles perdraient en création d'un côté , elles pourraient le récupérer par les liquidités supplémentaires que ces remboursements anticipés leur procurerait .
Les Etats endettés se retrouveraient donc avec des budgets amputés de leurs intérêts financiers , qui comme vous le savez, dans un pays comme la France , représentent désormais le premier poste budgétaire . L'état pourrait donc affecter une partie de ces économies à la recherche d'un nouvel équilibre budgétaire , tout en relançant l'activité par des infrastructures publiques , pouvant même organiser la transition écologique au niveau Européen .
Les Grecs pourraient exploiter leurs ressources naturelles et restaurer leurs services publics en affectant les produits de ces exploitations au peuple Grec comme l'ont fait les Norvégiens .. Nous pourrions même voir le prix de notre énergie en bénéficier , donc voir les pouvoirs d'achat des Européens augmenter par ce biais .
Les banques espagnoles pourraient décréter un taux unique très bas pour les remboursements des intérêts à taux variables des ménages endettés, relançant également la croissance par la restauration du pouvoir d'achat de ces ménages exsangues ..
Par ailleurs soucieuse de faire en sorte que les équilibres ne soient pas à nouveau déstabilisés , l'Union Européenne pourrait mettre en place les premiers pas d'une harmonisation fiscale , qui permettrait par exemple de diminuer les transferts de capitaux qui déstabilisent les pays, en les taxant de la même manière quel que soit le pays Européen dans lequel ils atterrissent .
Les Grecs pourraient à nouveau respirer , les Allemands arreteraient de penser que les Grecs sont des profiteurs et les Espagnols des cigales .. Les Projets Européens bénéficieraient d'un réel enthousiasme , attirant par là même des investissements et des capitaux hors zone euro , donc renforçant la stabilité de la zone et son attractivité .
Là oui , cette remise des compteurs à 0 permettrait de demander avec raison le respect d'objectifs stricts et rationnels .. sans cure d'austérité ..
Pour la France :
La nouvelle BPI pourrait financer et aider les projets de transition énergétique , qui fleurissent partout en Europe .. et en France .. en créant de véritables bouffées d'air pour les PME .. existantes ou à créer et bloquant les phénomènes de délocalisations par la mise en place de projets d'économie solidaire ^^^^
1 600 Milliards d'euros de dettes pour un pays de la taille de la France et son poids dans la zone euro , ne me paraissent pas démentiels au regard des 16 000 Milliards de $ de largesses de la FED sur son système bancaire privé . Mais c'est vrai que contrairement à nous, la FED a arrêté la publication de M3 en 2006 ... Les résultats de l'audit permettent de comprendre pourquoi !!!!
Et en plus , on ferait même des tas d'économies sur tous les instruments inutiles du type MES , FESF , j'en passe et des meilleures .. On pourrait réaffecter les technocrates européens à des projets d'investissement productifs !!!! au lieu de les laisser continuer à torturer le peuple Grec .
La séparation immédiate des activités bancaires rendrait plus difficile la spéculation effrénée de la part des banques d'affaires , comme l'a largement démontré l'instauration du Steagall Glass Act qui fait d'ailleurs l'objet d'une pétition :http://blogs.mediapart.fr/blog/art-monica/300812/appel-un-glass-steagall-global
Draghi n'aurait même plus besoin de prendre n'importe quoi en collatéral.. Donc quelque part il mettrait les banques en face de leurs responsabilités pour la suite ..
Par contre une chose est sûre : il s'agit d'un choix politique ..
Flûte , je viens de me réveiller ... Ceci n'était bien entendu qu'un rêve ...
mercredi 29 août 2012
La fin de l'Euro où le début d'une ère nouvelle ?
Comme le souligne Jacques Attali nous avons atteint un point de non retour ..... et la lumière qu'on croit percevoir est peut être le bout du tunnel mais peut-être aussi le phare de la locomotive qui nous fonce dessus !
http://blogs.lexpress.fr/attali/
http://blogs.lexpress.fr/attali/
vendredi 24 août 2012
Il y a urgence !!
23/08/2012, 22:01
par gerald rossell
Au risque (mineur) de répéterlettre à adresser aux députés de la REPUBLIQUE
…………………………
…………………………
A
Madame, Monsieur le Député
Lors de la campagne électorale, le président de la République avait pris l’engagement (engagement n°11 de ses 60 propositions) de renégocier le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) dans l’Union économique et monétaire, dit Pacte budgétaire, signé par Nicolas Sarkozy et 24 autres dirigeants européens le 2 mars dernier.
Il avait précisé lui-même les trois points clés de cette renégociation : la possibilité pour la Banque centrale européenne de financer directement les États, la mise en place d’euro-obligations pour que les pays de la zone euro puissent emprunter solidairement, et des mesures de relance de la « croissance » en Europe.
Lors du sommet européen réuni à Bruxelles les 28 et 29 juin dernier, aucune de ces conditions n’a pu être réunies : seul un pacte pour la croissance comportant des mesures de libéralisations et de libre échange, l’obédience à de nouveaux règlements élargissant les pouvoirs de la Commission européenne (« 6 pack ») ou renforçant le contrôle des pays de la zone euro en difficulté (« 2 pack »), et le déploiement de 120 milliards d’euros a été adopté en plus du traité. Ce montant dérisoire (inférieur à 1% du PIB européen) est composé pour moitié de fonds structurels déjà votés et programmés, et pour moitié de prêts hypothétiques de la Banque européenne d’investissement pour des grands projets d’investissements privés dont on ne connaît encore rien.
Pourtant, la relance de l’activité économique en Europe est indispensable. Cela ne pourra pas se faire en adoptant le TSCG qui inscrira dans le marbre les politiques d’austérité en interdisant définitivement tout déficit structurel supérieur à 0,5% aux états européens. L’aide aux pays en difficulté, prévue par le Mécanisme Européen de Stabilité (MES), sera en outre conditionnée à l’application de plans d’austérité, de privatisation et de libéralisation, déjà à l’œuvre dans plusieurs pays d’Europe et dont les résultats sont d’ores et déjà désastreux.
Ce traité marque également une nouvelle étape dans la dérive autoritaire de la construction européenne. Ainsi, il prévoit des sanctions automatiques contre les pays contrevenants aux mesures de discipline budgétaire, mettant la politique économique des états européens sous la coupe de la Troika (BCE, FMI, Commission Européenne) au détriment des peuples. Cette logique austéritaire conduit l’Europe à la catastrophe, en alimentant le cercle vicieux de la dépression et en approfondissant encore le gouffre qui sépare les peuples européens de la construction européenne. Au nom du peuple français, vous devez vous opposer à cette ratification.
Déjà en 2005, les Français avaient exprimé par référendum leur rejet de cette construction libérale et autoritaire de l’Union Européenne en rejetant le Traité Constitutionnel Européen (TCE). Depuis, à l’initiative de Nicolas Sarkozy, ce traité a été adopté en catimini par le parlement sans aucun débat public. Il faut rompre avec cette logique politique ! François Hollande a annoncé sa volonté de faire ratifier ce traité par la voix parlementaire dans les plus brefs délais. Nous déplorons cette décision : les enjeux politiques et économiques de ce traité sont considérables et nécessitent un large débat citoyen. Vous pouvez y contribuer en demandant un référendum pour mettre en débat et soumettre au vote des citoyens ce nouveau traité européen.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir, Madame, Monsieur, nos salutations les plus cordiales
Appel à un référendum (Marie-Noëlle LIENEMANN)
Renégocier le TSCG, c'est indispensable pour l'Europe
23 août 2012 |
Par Les invités de Mediapart - Mediapart.fr
Craignant l'émergence « d'une crise majeure et de favoriser le repli national » en Europe en cas d'adoption du Traité sur la stabilité, la coopération et la gouvernance (TSCG), Marie-Noëlle Lienemann,
sénatrice PS de Paris, ancienne ministre et vice-présidente du
Parlement européen, appelle les parlementaires français à voter contre
ce traité en l'état. Selon elle, « il y a d’autres voies, il existe des stratégies de réorientation profonde de l’Union européenne ».
On nous dit, une fois de plus, qu’il n’y aurait aucune alternative et que pour sauver l’euro et l’Europe, qu'il faudrait ratifier ce traité. Et si c’était l’inverse, et si en acceptant d’amplifier les dérives des actuelles politiques on creusait la tombe du projet européen. En réalité, il y a d’autres voies, il existe des stratégies de réorientation profonde de l’Union européenne. Elles passent par le refus du traité et sa renégociation.
Le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) met en place un système de sanctions automatiques, il organise une perte de l’autonomie budgétaire des Etats et fait peser de lourdes menaces sur nos régimes sociaux.
La Commission européenne pourra, avant ou pendant que les parlements nationaux examinent les projets de lois de finances, demander les inflexions lui paraissant nécessaires pour limiter les déficits. Les gouvernements seront contraints d’instaurer sur la base des principes agréés par la dite commission, un mécanisme de correction automatique en cas de dépassement. C’est la généralisation progressive des programmes « d'assainissement » comparables au mémorandum actuel pour la Grèce et l'Espagne.
Conscient du caractère pernicieux du traité « Merkozy », François Hollande s’était bien engagé à modifier et compléter le traité. Le traité qui sera soumis au Parlement est strictement identique à ce qu’il était avant la présidentielle. Il faut donc le modifier, d’autant qu’il ne s’attaque pas aux questions décisives.
Chacun voit bien qu’il est essentiel que la Banque centrale européenne (BCE) puisse intervenir pour pouvoir prêter directement aux Etats, avec des taux d’intérêt réalistes qui ne creusent pas davantage les déficits des pays. Il faut cesser cette mécanique où la BCE prête de l’argent aux banques qui prêtent aux Etats, faisant au passage de substantiels bénéfices, coûtant cher aux budgets des pays. Le rachat de dettes souveraines par la banque centrale stopperait la spéculation et permettrait de redéfinir sérieusement une politique d’avenir. Là est une des clefs de la sortie de crise. Mais Angela Merkel refuse d'accepter ce projet, tout comme celui des euro-obligations (eurobonds), ce qui devient, de jour en jour, de plus en plus insupportable pour tous.
Pourquoi renoncer à ce beau projet d’Europe politique, espace de solidarité, de progrès et de dynamisme partagés que nous sommes nombreux à espérer, au motif que la déferlante libérale l’a brisé net? Il faut reprendre ce combat sans naïveté et sans complexe.
Pour cela, il faut prendre la pleine mesure des raisons de la crise actuelle. Il ne peut y avoir une monnaie commune avec des écarts économiques et sociaux aussi considérables entre pays, et qui, de surcroît, s’accroissent de plus en plus. Mais là, ce sont bel et bien les fondements libéraux de l’actuelle construction européenne qui sont en cause. Le système libéral met les peuples en concurrence et non en coopération solidaire, il renforce le fort et écrase le faible, il accroît les inégalités entre et au sein des pays et il affaiblit la puissance publique, les outils de redistribution et les capacités d’arbitrage démocratique des citoyens. Voilà ce qui s’est passé et s’opère encore sous nos yeux, voilà ce qui a guidé les choix européens depuis plus de vingt ans et qu’il faut résolument changer.
Disons-le tout net. Une sortie de la crise et de l’impasse européenne imposent des changements de cap. Ils ne tomberont pas du ciel et ne seront pas spontanément portés par les dirigeants qui nous répètent, en boucle, les dogmes actuels. Il faut créer un rapport de force, et offrir une perspective, alors que tout tend à se déliter. La France, avec l’élection de François Hollande, doit s’y engager sans faiblesse. Nous sommes le seul pays assez fort pour tenir tête à Mme Merkel. La réalité et la gravité de la situation donnent de plus en plus de crédit à nos thèses, qui sont de mieux en mieux comprises dans d’autres pays. Rappelons qu’en Allemagne, même au sein du SPD, les esprits changent. Vingt-trois députés ont voté contre le traité et les consignes du parti social-démocrate, ce qui est rare dans la vie de ce parti. La Confédération européenne des syndicats s’oppose résolument à ce texte. Il faut mettre en mouvement toutes ces forces pour accompagner l’exigence de renégociation.
Pour ma part, je crois indispensable de créer un fait politique majeur pour obliger à l’indispensable réorientation du traité actuel: il faut voter contre. Et, en tout état de cause, un vrai débat public doit avoir lieu pour que nos concitoyens puissent prendre la mesure de ce qui se décide pour leur avenir. C’est trop facile de faire croire que c’est un sujet technique. C’est en fait un choix politique majeur. Rien ne presse et chaque jour qui passe donne de l’eau au moulin de la renégociation urgente.
Substituer à la règle d’or et aux sanctions automatiques, la création d’un conseil macro-économique de l’Euro, qui doit, tous les 3 ou 5 ans, fixer le cadre des déficits à ne pas dépasser pour chaque Etat, en tenant compte de la situation mondiale, du soutien nécessaire à la croissance, aux efforts à mettre en place, en en répartissant la charge et fixant à chacun des objectifs atteignables. Les parlements nationaux seraient consultés et voteraient une loi pluriannuelle de mise en œuvre. C’est l’idée du «gouvernement économique», tout le contraire de la règle dogmatique aveugle. Rien n’est pire que des objectifs annoncés et jamais atteints, car irréalistes. C’est, de surcroît, déresponsabilisant. L’assainissement budgétaire, par ailleurs nécessaire, peut être progressif, inscrit dans la durée pour être solide et structurel. Cette proposition macro-économique comporterait un volet soutien à croissance obligatoire.
Il faut dès à présent faire de nouvelles propositions:
• faire converger progressivement les politiques sociales: instauration partout de Smic nationaux, qui année après année, devront être augmentés en vue d'atteindre, à une date butoir, un Smic européen; des règles communes antidumping social.
• harmonisation fiscale et véritable lutte contre les paradis fiscaux et autres méthodes d’évasion fiscale en Europe.
• taxer les transactions financières, les transports poids lourds….. pour constituer une ressource propre de l’UE afin de financer des politiques d’investissements de modernisation des régions européennes.
• instaurer des politiques industrielles communes, par exemple dans le secteur des énergies renouvelables, des technologies du vivant….. et rétablir les aides publiques pour soutenir les filières industrielles, la recherche.
Les principes de coopération européenne, de juste échange, de lutte contre les inégalités doivent se substituer à la concurrence libre et non faussée.
Sans comparaison excessive, je crois qu’à vouloir différer l’obligation d’un nouveau compromis d’envergure avec l’Allemagne, en acceptant des décisions absurdes et dangereuses, qui plus est, intenables, pour ne pas froisser nos alliés, nous prenons le risque sérieux de faire émerger une crise majeure, de favoriser le repli national. On a connu ces «soulagements», où l’on signait des accords qui ne faisaient que différer l’échéance, qui devenait pourtant fatale.
Alors, la renégociation du TSCG et des traités doit demeurer notre objectif prioritaire pour l’Europe. Elle est indispensable.
On nous dit, une fois de plus, qu’il n’y aurait aucune alternative et que pour sauver l’euro et l’Europe, qu'il faudrait ratifier ce traité. Et si c’était l’inverse, et si en acceptant d’amplifier les dérives des actuelles politiques on creusait la tombe du projet européen. En réalité, il y a d’autres voies, il existe des stratégies de réorientation profonde de l’Union européenne. Elles passent par le refus du traité et sa renégociation.
Qu’y a-t-il dans ce traité, négocié entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel?
Ce traité installe une austérité durable et prive les peuples des
choix sur le cadre budgétaire et macro-économique, ce qui va brider la
croissance et ne remet pas en cause la concurrence sauvage, les
dumpings. Il impose de fait la règle d’or et le durcissement du pacte de
stabilité, l’austérité renforcée et permanente. C’est se priver de
toute relance budgétaire contracyclique
pour soutenir la croissance. C’est poursuivre, en pire, le chemin qui a
déjà conduit à la terrible situation actuelle, alors qu’il y a urgence à
changer.Le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) met en place un système de sanctions automatiques, il organise une perte de l’autonomie budgétaire des Etats et fait peser de lourdes menaces sur nos régimes sociaux.
La Commission européenne pourra, avant ou pendant que les parlements nationaux examinent les projets de lois de finances, demander les inflexions lui paraissant nécessaires pour limiter les déficits. Les gouvernements seront contraints d’instaurer sur la base des principes agréés par la dite commission, un mécanisme de correction automatique en cas de dépassement. C’est la généralisation progressive des programmes « d'assainissement » comparables au mémorandum actuel pour la Grèce et l'Espagne.
Ce traité est dangereux et nous conduit dans le mur
Il s’agit, en fait, de durcir la politique monétariste et
malthusienne que nous connaissons depuis près d’une vingtaine d’année et
qui a conduit à la plus longue période de faible croissance qu’ait
connue notre continent! Et l’ajout d’un volet croissance ne va pas
conjurer les effets dévastateurs de cette politique macro-économique.
Car ce pacte de croissance est très modeste, il est dilué sur cinq ans
et, pour l’heure, financé avec de l'argent virtuel. Il représente
seulement 1 % du PIB de l’UE, très loin, par exemple, du plan de relance
d’Obama aux Etats-Unis (7 % du PIB). Au mieux, on peut parler d’un coup
de pouce, mais en aucun cas d’une stratégie de croissance inscrite dans
la durée. Avec ce plan supplémentaire et le TSCG, on a une alouette de
croissance, un cheval d'austérité « anticroissance ».Conscient du caractère pernicieux du traité « Merkozy », François Hollande s’était bien engagé à modifier et compléter le traité. Le traité qui sera soumis au Parlement est strictement identique à ce qu’il était avant la présidentielle. Il faut donc le modifier, d’autant qu’il ne s’attaque pas aux questions décisives.
Chacun voit bien qu’il est essentiel que la Banque centrale européenne (BCE) puisse intervenir pour pouvoir prêter directement aux Etats, avec des taux d’intérêt réalistes qui ne creusent pas davantage les déficits des pays. Il faut cesser cette mécanique où la BCE prête de l’argent aux banques qui prêtent aux Etats, faisant au passage de substantiels bénéfices, coûtant cher aux budgets des pays. Le rachat de dettes souveraines par la banque centrale stopperait la spéculation et permettrait de redéfinir sérieusement une politique d’avenir. Là est une des clefs de la sortie de crise. Mais Angela Merkel refuse d'accepter ce projet, tout comme celui des euro-obligations (eurobonds), ce qui devient, de jour en jour, de plus en plus insupportable pour tous.
La renégociation, la seule voie réaliste et courageuse
La renégociation est possible parce que les faits sont là. La
situation s’aggrave. Tous les experts concordent, et estiment qu’une
politique d’austérité, de réduction drastique des budgets et des
conditions sociales va créer une spirale de perte de croissance. Or,
celle-ci est indispensable pour résorber les déficits et l’endettement.
On ne peut continuer ainsi! Le drame que vivent les peuples entretient
une montée des nationalismes et un rejet de l’Europe. Nous ne devons pas
nous résigner.Pourquoi renoncer à ce beau projet d’Europe politique, espace de solidarité, de progrès et de dynamisme partagés que nous sommes nombreux à espérer, au motif que la déferlante libérale l’a brisé net? Il faut reprendre ce combat sans naïveté et sans complexe.
Pour cela, il faut prendre la pleine mesure des raisons de la crise actuelle. Il ne peut y avoir une monnaie commune avec des écarts économiques et sociaux aussi considérables entre pays, et qui, de surcroît, s’accroissent de plus en plus. Mais là, ce sont bel et bien les fondements libéraux de l’actuelle construction européenne qui sont en cause. Le système libéral met les peuples en concurrence et non en coopération solidaire, il renforce le fort et écrase le faible, il accroît les inégalités entre et au sein des pays et il affaiblit la puissance publique, les outils de redistribution et les capacités d’arbitrage démocratique des citoyens. Voilà ce qui s’est passé et s’opère encore sous nos yeux, voilà ce qui a guidé les choix européens depuis plus de vingt ans et qu’il faut résolument changer.
Disons-le tout net. Une sortie de la crise et de l’impasse européenne imposent des changements de cap. Ils ne tomberont pas du ciel et ne seront pas spontanément portés par les dirigeants qui nous répètent, en boucle, les dogmes actuels. Il faut créer un rapport de force, et offrir une perspective, alors que tout tend à se déliter. La France, avec l’élection de François Hollande, doit s’y engager sans faiblesse. Nous sommes le seul pays assez fort pour tenir tête à Mme Merkel. La réalité et la gravité de la situation donnent de plus en plus de crédit à nos thèses, qui sont de mieux en mieux comprises dans d’autres pays. Rappelons qu’en Allemagne, même au sein du SPD, les esprits changent. Vingt-trois députés ont voté contre le traité et les consignes du parti social-démocrate, ce qui est rare dans la vie de ce parti. La Confédération européenne des syndicats s’oppose résolument à ce texte. Il faut mettre en mouvement toutes ces forces pour accompagner l’exigence de renégociation.
Pour ma part, je crois indispensable de créer un fait politique majeur pour obliger à l’indispensable réorientation du traité actuel: il faut voter contre. Et, en tout état de cause, un vrai débat public doit avoir lieu pour que nos concitoyens puissent prendre la mesure de ce qui se décide pour leur avenir. C’est trop facile de faire croire que c’est un sujet technique. C’est en fait un choix politique majeur. Rien ne presse et chaque jour qui passe donne de l’eau au moulin de la renégociation urgente.
Quel contenu pour cette renégociation?
La BCE doit directement prêter aux Etats et non plus aux banques. En
tout cas, il faut lui permettre d’être prêteur en dernier ressort et de
pouvoir racheter des dettes souveraines. N'oublions pas qu’une large
part des dettes et déficits actuels vient des taux d’intérêt élevés des
prêts consentis par les banques qui ont, elles, fait des profits!Substituer à la règle d’or et aux sanctions automatiques, la création d’un conseil macro-économique de l’Euro, qui doit, tous les 3 ou 5 ans, fixer le cadre des déficits à ne pas dépasser pour chaque Etat, en tenant compte de la situation mondiale, du soutien nécessaire à la croissance, aux efforts à mettre en place, en en répartissant la charge et fixant à chacun des objectifs atteignables. Les parlements nationaux seraient consultés et voteraient une loi pluriannuelle de mise en œuvre. C’est l’idée du «gouvernement économique», tout le contraire de la règle dogmatique aveugle. Rien n’est pire que des objectifs annoncés et jamais atteints, car irréalistes. C’est, de surcroît, déresponsabilisant. L’assainissement budgétaire, par ailleurs nécessaire, peut être progressif, inscrit dans la durée pour être solide et structurel. Cette proposition macro-économique comporterait un volet soutien à croissance obligatoire.
Il faut dès à présent faire de nouvelles propositions:
• faire converger progressivement les politiques sociales: instauration partout de Smic nationaux, qui année après année, devront être augmentés en vue d'atteindre, à une date butoir, un Smic européen; des règles communes antidumping social.
• harmonisation fiscale et véritable lutte contre les paradis fiscaux et autres méthodes d’évasion fiscale en Europe.
• taxer les transactions financières, les transports poids lourds….. pour constituer une ressource propre de l’UE afin de financer des politiques d’investissements de modernisation des régions européennes.
• instaurer des politiques industrielles communes, par exemple dans le secteur des énergies renouvelables, des technologies du vivant….. et rétablir les aides publiques pour soutenir les filières industrielles, la recherche.
Les principes de coopération européenne, de juste échange, de lutte contre les inégalités doivent se substituer à la concurrence libre et non faussée.
Un choix historique et Urgent
En tout cas, ce doit être la mission historique de la France, qui
plus est de la gauche française, de clairement afficher auprès de ses
partenaires, des opinions publiques européennes, une voie nouvelle.Sans comparaison excessive, je crois qu’à vouloir différer l’obligation d’un nouveau compromis d’envergure avec l’Allemagne, en acceptant des décisions absurdes et dangereuses, qui plus est, intenables, pour ne pas froisser nos alliés, nous prenons le risque sérieux de faire émerger une crise majeure, de favoriser le repli national. On a connu ces «soulagements», où l’on signait des accords qui ne faisaient que différer l’échéance, qui devenait pourtant fatale.
Alors, la renégociation du TSCG et des traités doit demeurer notre objectif prioritaire pour l’Europe. Elle est indispensable.
dimanche 19 août 2012
Wait and see !
Attendons le rapport de la Troïka (BCE, Commission européenne et FMI) qui sera publié mi-septembre pour savoir si la Grèce pourra supporter pour les deux prochaines années une aggravation de l'austérité de 2,5 milliards € par rapport aux restrictions budgétaires déjà imposées de 11,5 milliards d'€.
«Nous devons faire tout notre possible pour rester soudés. Quand les premières difficultés apparaissent, vous ne jetez pas les enfants hors de la maison. Je vais attendre et voir ce que dit la troïka», a conclu M. Kauder.
http://www.20minutes.fr/ledirect/987545/marge-manoeuvre-grece-estime-responsable-parti-merkel
«Nous devons faire tout notre possible pour rester soudés. Quand les premières difficultés apparaissent, vous ne jetez pas les enfants hors de la maison. Je vais attendre et voir ce que dit la troïka», a conclu M. Kauder.
http://www.20minutes.fr/ledirect/987545/marge-manoeuvre-grece-estime-responsable-parti-merkel
vendredi 10 août 2012
Jeudi 9 août 2012:Feu vert du Conseil constitutionnel !
http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/protege/20120811/html/870088.html
"La décision du Conseil Constitutionnel est abracadabrante! Des commissaires non élus vont décider du budget de la France! Fin de la démocratie " Tweet de Nicolas Dupont Aignan
"La décision du Conseil Constitutionnel est abracadabrante! Des commissaires non élus vont décider du budget de la France! Fin de la démocratie " Tweet de Nicolas Dupont Aignan
samedi 4 août 2012
Historique: le réarmement de la banque centrale nationale de la Grèce
Commentaire de BA dans Blog gaulliste libre du 4 août 2012 10:51
"Le jeudi 2 août 2012, dans la zone euro, l’information la plus importante de l’année 2012 a été cachée par les télévisions, par les radios, et par presque tous les grands titres de la presse papier :
En zone euro, il y a eu le réarmement d’une banque centrale nationale, en violation de tous les traités européens.
Qu’est-ce que le réarmement d’une banque centrale nationale ?
C’est quand une banque centrale nationale prête de l’argent à un Trésor public national.
TOUS LES TRAITES EUROPÉENS INTERDISENT QU’UNE BANQUE CENTRALE NATIONALE PRÊTE DE L’ARGENT A UN TRÉSOR PUBLIC NATIONAL :
« Conformément à l'article 123 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, il est interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »
OR LA BANQUE CENTRALE DE LA GRECE VIENT DE PRÊTER 6 MILLIARDS D'EUROS AU TRÉSOR PUBLIC GREC :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/08/02/20002-20120802ARTFIG00564-le-plan-grec-pour-echapper-au-defaut-de-paiement-cet-ete.php
Le réarmement de la banque centrale de la Grèce est une information historique.
Le réarmement de la banque centrale de la Grèce montre ce qui nous attend dans les années qui viennent, en Grèce et dans d’autres pays européens :
- L’éclatement de la zone euro.
- Le retour aux monnaies nationales.
- Le réarmement des banques centrales nationales.
- En Grèce et dans d’autres pays européens, une banque centrale nationale prêtera de l’argent à un Trésor public national."
"Le jeudi 2 août 2012, dans la zone euro, l’information la plus importante de l’année 2012 a été cachée par les télévisions, par les radios, et par presque tous les grands titres de la presse papier :
En zone euro, il y a eu le réarmement d’une banque centrale nationale, en violation de tous les traités européens.
Qu’est-ce que le réarmement d’une banque centrale nationale ?
C’est quand une banque centrale nationale prête de l’argent à un Trésor public national.
TOUS LES TRAITES EUROPÉENS INTERDISENT QU’UNE BANQUE CENTRALE NATIONALE PRÊTE DE L’ARGENT A UN TRÉSOR PUBLIC NATIONAL :
« Conformément à l'article 123 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, il est interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »
OR LA BANQUE CENTRALE DE LA GRECE VIENT DE PRÊTER 6 MILLIARDS D'EUROS AU TRÉSOR PUBLIC GREC :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/08/02/20002-20120802ARTFIG00564-le-plan-grec-pour-echapper-au-defaut-de-paiement-cet-ete.php
Le réarmement de la banque centrale de la Grèce est une information historique.
Le réarmement de la banque centrale de la Grèce montre ce qui nous attend dans les années qui viennent, en Grèce et dans d’autres pays européens :
- L’éclatement de la zone euro.
- Le retour aux monnaies nationales.
- Le réarmement des banques centrales nationales.
- En Grèce et dans d’autres pays européens, une banque centrale nationale prêtera de l’argent à un Trésor public national."
jeudi 2 août 2012
Les jours sont comptés.....pour l'Euro comme "monnaie unique"
dimanche 29 juillet 2012
Libéralisme et Néolibéralisme
Il appartient à chacun de s'approprier les "armes"(crédit, estime de
soi, partage) du néolibéralisme pour faire pression sur les marchés et orienter les investissements du futur proche, dans l'intérêt général, pour notre bien personnel et celui de l'Humanité.
Les marchés financiers sont tributaires des lobbies et s'orientent tels des girouettes dans le sens du vent: le peuple ne doit pas subir ces orientations spéculatives mais les piloter, dans la direction qu'il juge appropriée, par sa force de persuasion et son pouvoir de coercition (ONG, groupes de pressions communautaires, internet ....)
Et nous deviendrons enfin "acteurs du devenir commun" !
http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/240712/credit-estime-de-soi-partage-sapproprier-les-concepts-du-neoliberalisme
http://www.mediapart.fr/journal/france/190712/la-parisienne-liberee-lempire-du-futur
avaaz.org.fr
Les marchés financiers sont tributaires des lobbies et s'orientent tels des girouettes dans le sens du vent: le peuple ne doit pas subir ces orientations spéculatives mais les piloter, dans la direction qu'il juge appropriée, par sa force de persuasion et son pouvoir de coercition (ONG, groupes de pressions communautaires, internet ....)
Et nous deviendrons enfin "acteurs du devenir commun" !
http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/240712/credit-estime-de-soi-partage-sapproprier-les-concepts-du-neoliberalisme
http://www.mediapart.fr/journal/france/190712/la-parisienne-liberee-lempire-du-futur
avaaz.org.fr
vendredi 27 juillet 2012
Le temps presse !
Le projet de redressement de l'Industrie automobile française, annoncé par Arnaud Montebourg le 26 juillet 2012, est un pari osé. Il n'est en effet crédible que dans un contexte de croissance. La France entre en récession avec plus de 10% de chômage et de sombres perspectives (pérennisation du chômage de longue durée); et sa dette abyssale ne cesse de croître: la croissance reste un vœu pieux.
Il faudra beaucoup de temps et de volontarisme pour que les collectivités locales suivent et que de nombreuses villes investissent dans la voiture électrique avec l'environnement correspondant (bornes de recharge). D'autre part les classes moyennes n'ont plus les moyens de s'offrir des voitures hybrides ou électriques d'un coût élevé même avec des remises de 4000€ à 7000€; seuls, quelques privilégiés (les 1% qui se partagent 90% des richesses) continueront à vivre dans le luxe et l'abondance aux dépens des autres.
Qu'en est-il du GPL annoncé à l'époque comme le remède miracle? Le projet électrique va -t-il connaître le même sort ?
Il reste à espérer que la BCE renonce à son principe de neutralité par l'octroi d'une licence bancaire au Mécanisme européen de stabilité MES (toujours en gestation) afin de lui permettre d'emprunter directement auprès de la BCE. Ce fameux MES organisme auprès duquel la future Banque publique d'Investissement, promise par le candidat Hollande, pourra à son tour emprunter.
Le pari est osé mais on n'a pas le choix et le temps presse!
Il faudra beaucoup de temps et de volontarisme pour que les collectivités locales suivent et que de nombreuses villes investissent dans la voiture électrique avec l'environnement correspondant (bornes de recharge). D'autre part les classes moyennes n'ont plus les moyens de s'offrir des voitures hybrides ou électriques d'un coût élevé même avec des remises de 4000€ à 7000€; seuls, quelques privilégiés (les 1% qui se partagent 90% des richesses) continueront à vivre dans le luxe et l'abondance aux dépens des autres.
Qu'en est-il du GPL annoncé à l'époque comme le remède miracle? Le projet électrique va -t-il connaître le même sort ?
Il reste à espérer que la BCE renonce à son principe de neutralité par l'octroi d'une licence bancaire au Mécanisme européen de stabilité MES (toujours en gestation) afin de lui permettre d'emprunter directement auprès de la BCE. Ce fameux MES organisme auprès duquel la future Banque publique d'Investissement, promise par le candidat Hollande, pourra à son tour emprunter.
Le pari est osé mais on n'a pas le choix et le temps presse!
dimanche 15 juillet 2012
vendredi 13 juillet 2012
lundi 9 juillet 2012
L'Union européenne souffre d'un déficit de démocratie
Le fédéralisme européen est-il condamné à se construire contre les peuples ?
Dialogue entre Nicolas Dupont Aignan et Sylvie Goulard
Dialogue entre Nicolas Dupont Aignan et Sylvie Goulard
vendredi 6 juillet 2012
Plan de secours alternatif
Et puisque la construction d'une Europe fédérale ne peut aboutir, à cause d'un euro qui restera toujours trop fort ( instaurant l'austérité en asphyxiant les peuples), mais aussi à cause d'une compétitivité déloyale entre nations européennes (spread excessifs), il faudra peut-être alors envisager les propositions alternatives, cohérentes mais actuellement à l'encontre de la pensée unique, des souverainistes Nicolas Dupont Aignan:
http://www.debout-la-republique.fr/sites/default/files/memorandum-sortie-euro-web.pdf
et JP Chevènement:
http://www.chevenement.fr/La-France-a-la-reconquete-de-son-destin_a974.html http://www.chevenement.fr/Comprendre-le-reel_a1411.html
Passer de la monnaie unique à la monnaie commune avec un protectionnisme européen intelligent
Ces propositions alternatives pourraient en effet, constituer dans un premier temps une ETAPE provisoire permettant à plus long terme la réalisation de cette Europe fédérale idéale mais irréalisable aujourd'hui compte-tenu des différences économiques, culturelles et sociales entre les pays du Nord et ceux du Sud. Cette étape passerait, certes, par une dévaluation de l'euro de 20% pour les français (au détriment des banques et des marchés financiers) mais elle permettrait de retrouver une compétitivité salutaire et nécessaire à la croissance.
Faute de courage politique nos dirigeants tergiverseront encore mais les événements à venir les inciteront sans doute à en passer par là car les peuples ne pourront supporter longtemps un chômage endémique et la récession.
L'heure du choix a sonné et il va falloir rapidement trancher ! Alea jacta est !
http://www.debout-la-republique.fr/sites/default/files/memorandum-sortie-euro-web.pdf
et JP Chevènement:
http://www.chevenement.fr/La-France-a-la-reconquete-de-son-destin_a974.html http://www.chevenement.fr/Comprendre-le-reel_a1411.html
Passer de la monnaie unique à la monnaie commune avec un protectionnisme européen intelligent
Ces propositions alternatives pourraient en effet, constituer dans un premier temps une ETAPE provisoire permettant à plus long terme la réalisation de cette Europe fédérale idéale mais irréalisable aujourd'hui compte-tenu des différences économiques, culturelles et sociales entre les pays du Nord et ceux du Sud. Cette étape passerait, certes, par une dévaluation de l'euro de 20% pour les français (au détriment des banques et des marchés financiers) mais elle permettrait de retrouver une compétitivité salutaire et nécessaire à la croissance.
Faute de courage politique nos dirigeants tergiverseront encore mais les événements à venir les inciteront sans doute à en passer par là car les peuples ne pourront supporter longtemps un chômage endémique et la récession.
L'heure du choix a sonné et il va falloir rapidement trancher ! Alea jacta est !
samedi 30 juin 2012
La France se porte caution de 100 Milliards € !
L'utopie est-elle en train de se réaliser ? On ne demande qu'à y croire!
Avec l'adoption, vendredi 29 juin 2012, à Bruxelles du traité européen assorti des "conditions de croissance", l'UE a fait un pas décisif et historique vers plus de solidarité et donc plus de fédéralisme "co-dirigé".
L'Union bancaire et budgétaire européenne devient une réalité avec la mise en place du MES et du pacte budgétaire : les banques pourront dorénavant, en cas de besoin, être recapitalisées au niveau européen et non plus au seul niveau des États. L’Autorité bancaire européenne, qui sera crée dans la foulée (on évoque le ministre allemand des finances Wolfgang Schaüble), devra suivre de façon drastique la gestion des banques européennes et dénoncer en amont toutes dérives volontaires ou accidentelles .
Il n'en demeure pas moins que la France vient de se porter caution pour près de 100 Milliards € auprès des marchés financiers pour un remboursement de ses dettes en cas improbable d'un défaut souverain. Les bourses sont euphoriques !
L'UE a fait un pas de géant mais il reste encore beaucoup à faire pour que la zone Euro devienne durablement viable:
- à l'extérieur de l'Europe: un protectionnisme européen pour que les échanges commerciaux avec le reste du monde(États-Unis, Chine, BRICS) bénéficient d'une concurrence loyale et non faussée
- à l'intérieur de l'Europe: une harmonisation sociale et fiscale pour empêcher tout dumping social insupportable
Ce n'est pas encore gagné mais on est en droit d'espérer si les correctifs nécessaires aboutissent, et d'être optimiste pour l'avenir de l'Europe et de la zone Euro ...
Qui vivra verra ! Nul n'est prophète en son pays !
Avec l'adoption, vendredi 29 juin 2012, à Bruxelles du traité européen assorti des "conditions de croissance", l'UE a fait un pas décisif et historique vers plus de solidarité et donc plus de fédéralisme "co-dirigé".
L'Union bancaire et budgétaire européenne devient une réalité avec la mise en place du MES et du pacte budgétaire : les banques pourront dorénavant, en cas de besoin, être recapitalisées au niveau européen et non plus au seul niveau des États. L’Autorité bancaire européenne, qui sera crée dans la foulée (on évoque le ministre allemand des finances Wolfgang Schaüble), devra suivre de façon drastique la gestion des banques européennes et dénoncer en amont toutes dérives volontaires ou accidentelles .
Il n'en demeure pas moins que la France vient de se porter caution pour près de 100 Milliards € auprès des marchés financiers pour un remboursement de ses dettes en cas improbable d'un défaut souverain. Les bourses sont euphoriques !
L'UE a fait un pas de géant mais il reste encore beaucoup à faire pour que la zone Euro devienne durablement viable:
- à l'extérieur de l'Europe: un protectionnisme européen pour que les échanges commerciaux avec le reste du monde(États-Unis, Chine, BRICS) bénéficient d'une concurrence loyale et non faussée
- à l'intérieur de l'Europe: une harmonisation sociale et fiscale pour empêcher tout dumping social insupportable
Ce n'est pas encore gagné mais on est en droit d'espérer si les correctifs nécessaires aboutissent, et d'être optimiste pour l'avenir de l'Europe et de la zone Euro ...
Qui vivra verra ! Nul n'est prophète en son pays !
dimanche 20 mai 2012
Un Audit international de la Grèce ?
Sofia Sakorafa, députée de Syriza et parlementaire qui a obtenu le plus de suffrages (parmi tous les élus tous partis confondus), déclare : « On dit au peuple grec qu’il a une dette mais personne ne sait d’où elle est issue ni ce que l’on paie ». Entretien.
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